Le taxi-co


Aujourd’hui, ma première expérience en taxi collectif. On s’est rendues à l’office de tourisme pour 10h, car on voulait aller faire l’épicerie dans un “supermarket”. M. Jean-Claude Blévinal est arrivé à 10h05 dans son mini-bus. Il m’a suggéré de m’asseoir à l’avant. Ça faisait bien mon affaire. Si je pouvais éviter le mal des transports…. J’ai voulu attacher ma ceinture. Le chauffeur m’a dit que ce n’était pas nécessaire et que de toute façon, elle était cassée. Rassurant! Nous avons embarqué un ti-monsieur sur le bord de la route à Trois-Îlets, une jeune demoiselle au Club Nautique et deux autres dames sur notre route vers Rivière Salée. Lorsque la jeune fille est embarquée, il lui a demandé de monter devant. Je me suis donc retrouvée en plein milieu sur le banc d’en avant. Une magnifique vue s’offrait à moi et j’ai pu jaser tout le long avec M.Jean-Claude. Un chauffeur à un an de sa retraite. Il m’a demandé si j’étais belge, à cause de mon accent. Il était ravi de voir que nous étions du Canada. Au bout de 30 minutes, nous étions au Carrefour (marché d’alimentation). On avait 45 minutes pour faire nos courses. J’adore me promener dans les marchés d’alimentation  dans les autres pays. Pour moi c’est comme un musée. Je regarde les marques, relève les noms bizarres et compare les prix. Je crois que nous avons fait une bonne affaire. Une assez bonne épicerie pour 80 euros. On a des fruits, des légumes, de l’épicerie, de la pharmacie et du vin. Comme le respect des autres est important pour nous, nous n’avons pas fait attendre M. Blévinal. On était même en avance sur l’heure du rdvous. Il est arrivé à l’heure précise. Il y avait déjà des gens dedans. J’ai pris place à l’arrière en espérant que les virages ne soient pas trop “olé,olé”. On a discuté de la vie avec un monsieur Martiniquais qui avait passé 38 ans en métropole et qui était de retour chez lui. Il s’exprimait sur le manque de savoir vivre des gens en général. En prenant place dans son taxi, Jean-Claude a chialé un peu car une dame était traversée de l’autre côté de la rue pour aller dans un autre commerce. On devait la prendre là et c’était heure d’embouteillage. Il s’est en quelque sorte vengé car il l’a déposée en haut du morne où elle habitait et lorsqu’elle lui a demandé ses sacs de courses, il lui a dit de les prendre elle-même. Faut pas faire chier M.Jean-Claude! À la radio j’ai reconnu Garou. Le chauffeur m’a dit que cette chanson était pour moi. Hi,hi! Par la suite, nous avons laissé 2 personnes dans le Bourg de Trois-Îlets et la demoiselle au Club Nautique. M. Blévinal nous a laissées à la porte avec nos paquets vers midi pour la modique somme de 10 euros. Vraiment une chouette façon de voyager les taxis collectifs!

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