Quand la PRÉ-rentrée rime avec plaisir!
Les congrès « Life is good! »:
Au début des années 2000, ma collègue et moi avons accueilli une nouvelle consoeur dans notre niveau. Faut dire que lorsqu’on est habitués à travailler en couple et qu’une troisième personne arrive dans le groupe c’est insécurisant. Les trios ont mauvaise réputation. Sauf chez Mc Do peut-être et je n’en suis même plus sûre. 😊
En cherchant une façon originale d’accueillir notre nouvelle collègue, une bulle m’est montée au cerveau. J’ai eu une idée de fou tout d’un coup et je l’ai proposée à ma collègue qui était aussi « crinquée » que moi pour tout ce qui sortait de l’ordinaire. Nous avons décidé d’aller passer trois jours dans un chalet des Cantons de l’est, la semaine précédant la rentrée scolaire afin de planifier notre année. Faut s’entendre que c’était un beau prétexte pour apprendre à se connaître et pour créer des liens. Nous avons planifié ce séjour pédagogique de façon méticuleuse.
Déjà, on était faites toutes les trois pour s’entendre. Nous avons choisi quels repas nous allions concocter à notre équipe et défini l’horaire des journées. Il n’était pas question de travailler toute la journée. Encore là, l’entente était parfaite.
Le matin, toutes trois amatrices de café, nous le prenions sur la terrasse ou sur le quai à tenter d’apercevoir le huard qui avait la veille, retardé notre sommeil. Puis, après le petit-déjeuner, on sortait nos cartables et on planifiait mois par mois, grosso-modo ce que nous voulions vivre avec nos futurs élèves. Je jubilais! Je trouvais que notre expérience de vie, et de travail différente était une véritable richesse. Nos élèves allaient en bénéficier mais surtout, nous allions partager les tâches, les idées, les défis… à trois. Comme c’était rassurant!
Lorsque sonnait midi, je rappelais les troupes à l’ordre, c’était l’heure de préparer le dîner en prenant un petit verre (nous étions en vacances après tout). L’après-midi était réservé à la marche, au kayak, à la visite de ce coin de pays. Interdit de faire la sieste, nous avions bien trop de choses à partager.
L’heure de l’apéro était encore une autre chose que nous partagions avec passion. Le souper venu, alcool aidant, nous avons pu nous livrer plus facilement sur nos vies personnelles et aussi sur nos motivations de pédagogues. Des liens se sont tissés entre nous. Le trio était en train de se définir.
Nous avons répété cette escapade deux autres fois. C’était une recette gagnante. Notre complicité s’est reflété jusqu’à l’école pendant les quelques années où nous avons pu travailler ensemble.
Je n’ai jamais revécu quelque chose de semblable. J’en garde un souvenir ému.
P.S. Pourquoi le nom de « Life is good! »? C’était l’époque où les logos de marguerites avec l’inscription de « Life is good » étaient à la mode. On se trouvait tellement géniales de s’offrir ce temps. On « boostait » notre autonomie professionnelle de belle façon.
Ça vous tente d'essayer?
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