Fort de France

Première visite aujourd’hui dans la ville de Fort de France. Pour s’y rendre on doit prendre une navette. La traversée de la Baie dure environ 30 minutes. Ce matin, le bateau est plein. On débarque en ville pas de projets précis en tête. Peut-être seulement de bouffer “Mc Do”. On marche pendant environ une heure et demie. J’ai l’impression d’être repassée à la même place à plusieurs reprises. Cette ville est faite de rues en quadrilatère. Je me dis à chaque fois que j’y viens que je devrais me faire un plan de match afin de couvrir la plupart des rues sans les refaire deux fois. Impossible! 

Il y a tellement de boutiques de vêtements dans cette ville que je me demande comment ils font pour survivre. J’ose une visite aux célèbres Galeries Lafayette. Je me perds dans le rayon lingerie, je suis étourdie par les mots Aubade, Chantelle, Simone Pérèle, Princesse Tam-Tam. Une vraie fille me direz-vous? Encore rien acheté, mais le voyage débute. C’est drôle mais je n’ai comme plus trop le goût de manger chez Mc Do. Sauf que…à la chaleur qu’il fait (38 degrés), si je continue à tourner en rond dans Fort de France, je vais le suer ce maudit hamburger! En passant, notre burger et nos frites goûtent absolument la même chose qu’au Québec.

 Après la bouffe, on ne peut pas partir comme ça. On se dirige vers le grand marché. On y achète une cristophine, des concombres, des tomates. On reçoit en prime la recette de la cristophine gratinée. La doudou qui nous la vend a l’air bien certaine qu’on va se faire une béchamel à 35 degrés.  De retour au Port et attente de la navette. La mer est assez agitée, merci! Il y a quelques années, j’aurais refusé de prendre le bateau à cause du mal de mer. Maintenant, je peux affirmer que mes séances d’ergothérapie on porté fruit. Vive Lucie et son hamac! On s’est donc embarquées sur la mer avec des moutons gros comme ça. Après 5 minutes, on a été coupées par une autre navette. Failli avoir un accrochage. Plus de peur que de mal. Un peu plus loin, un gigantesque bateau de marchandises est passé tout près de nous. Il y avait tellement de vague que toutes les personnes prenant place à l’avant du bateau ont pris leur douche tout à fait gratos. 

Au débarcadère, une jeune femme me demande si je viens de Montréal. Elle a lu sur mon sac de la Maison du rôti rue Mont-Royal. Elle me dit qu’elle a habité le Plateau pendant 2 ans. C’est peut-être elle qui m’a servi le pain à la boulangerie ou fait payer mes achats à la quincaillerie!