Arrivée en Martinique

Je suis arrivée vers 14h à l’aéroport du Lamentin en Martinique. Le vol a duré  presque 5 heures et a été assez tranquille. Quelques turbulences, mais rien pour me faire perdre le fil du film Omerta. Mmmm Stéphane Rousseau! Le vol 952 est plein et les 2 agents de bord d’Air Canada très dévoués et souriants. J’ai beaucoup apprécié le service même s’ils n’offrent que des journaux anglophones. Quessé ça?

Je ne comprendrai jamais les gens qui s’agglutinent au caroussel à bagages. J’ai failli péter ma première gueule à une bonne femme qui était devant moi lorsque ma grosse rouge est arrivée. Elle avait un gros nombril et il était à l’air. Grrr!

Notre Homme était au rendez-vous. Marcel un octogénaire en forme et souriant nous attendait de l’autre côté des douanes. Comme prévu, il avait mon nom bien installé sur son estomac. Il nous a conduit vers notre chez nous qui est son chez lui (chalet). J’avais déjà commencé à fraterniser avec lui au téléphone depuis le mois d’août, donc la glace était déjà brisée. Malgré son âge mûr cet homme continue à entretenir la réputation des Martiniquais. La drague , un sport qu’il pratique a été mise en application bien vite, je trouve. À ce qu’il paraît , je lui ai plu tout de suite. Il a même mentionné que j’avais des yeux de diablesse et qu’il ne pourrait pas me refuser grand chose. Tiens, on va en profiter!  En passant notre Marcel nous accueille très bien. Il y a dans le frigo, de l’eau plate, gazeuse, du coca, des jus, des oeufs, du lait, du fromage, du beurre. Sur la table, un melon, des oranges, des bananes. Et sous son bras….2 baguettes! Il ne manque que ….le rhum!

La température est superbe. On arrive avec un beau 28 degrés. Le soleil est extra-lumineux. L’air est tellement agréable à respirer. Mes sinus me remercient.

Après avoir déposé les bagages et fait le tour avec le propriétaire des lieux, les voyageuses avaient très soif. Direction Havana Café pour une bonne Lorraine (bière locale). Tiens, pourquoi pas deux? On revient les jambes molles. Est-ce la fatigue ou les bières?

Ensuite, installons-nous confortablement. Assez d’espace pour vider les bagages. Du rangement en masse pour tous les produits des princesses dans la salle de bains. Oh, yess! Préparons-nous pour un souper au resto. Notre choix s’arrête chez LE CORSAIRE au village créole. On déguste pour se mettre dans le beat, une assiette de spécialités créoles ( notre premier ti-punch, accras de morue, boudin de lambi, poulet boucané, gratin de bananes jaunes). Coucher pas trop tard et nuit mouvementée. On n’a pas dormi beaucoup. Pas encore habituées au bruit, à la chaleur, aux moustiques, aux avions et surtout aux rainettes et ouaouarons qui chantent dans la chorale de la nuit. Ça ira mieux la nuit prochaine.