L'étincelle d'un coeur à l'autre


Si j’avais une baguette magique, je vous offrirais à toutes et à tous, pour Noël, une denrée rare en ces temps un peu fous… Vous pensez sûrement à la paix, à l’amour, à la patience… et vous auriez raison. Mais moi, je pense surtout à… l’ÉNERGIE!

Je ne peux pas vous l’offrir d’un simple claquement de doigts, mais j’ai tout de même un petit secret à vous partager, bien humblement.


On croit parfois que le silence et la solitude suffisent à réparer nos forces.

Parfois, oui… mais il existe une magie plus rare : celle d’une connexion qui réveille l’âme.

Avez‑vous déjà senti, auprès d’un être cher, cette compréhension qui naît avant même les mots ?

Ce frisson doux où l’on se sait vu, entendu, reconnu — comme si deux âmes se reconnaissaient.

Ce refuge où la vulnérabilité cesse d’être une faiblesse pour devenir un pont.

C’est là que les masques tombent.

Là que l’on ose enfin être soi, sans retenue, sans décor, simplement vrai.


Avec le temps, j’ai réalisé qu’une rencontre avec une personne authentique pouvait recharger ma batterie d’énergie pour plusieurs jours, voire la faire déborder. J’ai compris qu’il existait des amis qui, par leur simple présence, pouvaient nous faire un bien immense.

Je me souviens d’un souper au restaurant avec une copine, un vendredi soir. Toutes les deux enseignantes, on s’avouait vaincues en s’asseyant à notre table, épuisées par la semaine. On discutait quelques minutes de nos « jobs », de nos semaines de fous, de nos protégés parfois si vulnérables. C’était important de liquider la question. On avait le sentiment de partager non seulement cette lourdeur de tâche, mais aussi cette mission importante qui nous était confiée.

De cette discussion émergeaient des solutions, des constats et des rires, parce que : « Il faut en rire parce que des fois, c’est pas drôle ! » Telle était notre devise, et elle l’est encore.

Une fois ce dossier réglé, on mettait à jour ce qui se passait dans nos vies. Parce qu’il n’y a pas que le travail dans la vie. J’ai compris que mettre une distance entre ma vie professionnelle et personnelle constituait, pour moi, une saine habitude.

Ces échanges intimes et authentiques, sur toutes les facettes de nos vies, me remplissaient de joie, même si parfois des défis et des problèmes revenaient sur le tapis. Cette franchise, de part et d’autre, m’inspirait un sentiment de liberté. Ce partage précieux liquidait mon stress, ma fatigue et me redonnait mes ailes.

J’ai compris qu’en donnant, on pouvait aussi recevoir — et dans mon cas, c’était de l’énergie. Si vous avez le privilège d’avoir quelqu’un comme ça dans votre vie, considérez‑le comme un cadeau. Et, peut-être bien aussi que VOUS êtes cette personne!

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