VIVA CUBA...

Aujourd’hui, j’avais envie de partager avec vous l’un de mes NOMBREUX souvenirs de voyages. À quelques jours de la fin de la semaine de relâche, la nostalgie s’empare de moi et je dois y remédier au plus vite. Le magnifique soleil hivernal m’inspire totalement ce matin…

Il y a quelques années, je suis allée à Cuba avec l’une de mes collègues de travail. C’était ma première fois dans un tout-inclus et nous avions, grâce à un contact et quelques “magouilles” de ma part, l’une des plus belles chambres du complexe. Quand je parle de “magouilles”, j’entends… appel téléphonique à Cuba et courriels “téteux” anglais/espagnols. Quitter Montréal en pleine tempête de neige avec un bon 10 heures de retard avait ajouté du piquant à l’aventure.
ATTERRISSAGE:
Il est presque minuit à notre arrivée. Nous sommes accueillies comme des princesses. Je ne me serais pas attendue à moins. La tempête nous avait quand même “grugé” plusieurs heures de farniente. On avait le goût d’aller sautiller à la discothèque, mais lorsqu’on a vu la chambre, on a préféré en profiter illico.
C’EST PARTI:
La température tout au long de la semaine est parfaite, le complexe est GRAND, la bouffe est bonne, les drinks sont nombreux, bref on passe du bien bon temps. Il y a cependant un peu trop d’enfants à notre goût, mais avec un peu d’humour, on parvient à oublier notre job. J’avais oublié… Les G.O. sont partout, bienveillants et charmants. Bof, peut-être un peu trop collants!
Au bar de la plage, le barman nous drague allègrement. Je constate qu’il drague TOUTES les femmes. À tous les jours, il nous sert des “ma jolie”, “ma belle” et il va même sur le terrain glissant du “mon amour”! Ouf! Comme enjôleur professionnel, je n’ai jamais vu mieux. N’oublions pas que c’est ma première expérience à Cuba. Je connais cependant, TRÈS BIEN la faune masculine martiniquaise…un autre dossier, ça.
Après 2-3 jours de “cruise” endiablée, Roméo m’offre une bouteille de champagne. La réponse est facile et spontanée. Le frigo dans notre chambre ne fonctionne pas. C’est pas une joke. On peut pas tout avoir. La plus belle chambre avec un frigo qui fonctionne,hein?
Le lendemain, Roméo contre-attaque. Il m’offre une bouteille de rhum. Je me dis que c’est mieux puisqu’on pourra la rapporter au Québec et la savourer à sa santé. Qu’auriez-vous fait à ma place? J’ai accepté!
Il m’a donné rendez-vous à 15h l’après-midi même et m’a dit de venir avec mon sac de plage. Avoir su, j’aurais aussi emmené ma “bodyguard”!
L’AVENTURE:
À 14h59, je fonce droit vers l’adonis qui n’en peut plus. En plein milieu d’après-midi, je quitte notre installation “on the beach” avec mon sac de plage. Ma compagne de voyage me donne ses recommandations et ne me quitte pas des yeux. Je me présente au bar. Roméo se fait remplacer et me demande de le suivre. On se dirige vers l’arrière-boutique. J’imagine ma compagne qui me voit suivre cet inconnu. Elle doit avoir gardé ses yeux ouverts et compté les minutes. Roméo ouvre la porte d’un placard et m’y fait entrer. Il me dit de ne pas partir, qu’il va revenir. Je ne sais pas quoi faire. Je suis seule dans l’armoire à balais. J’ai quand même payé assez cher pour m’offrir ces vacances-là. Je peux pas gaspiller des minutes de bronzage tout de même. Je pourrais me sauver, mais comment lui faire face le reste de la semaine? Finalement, je décide de l’attendre. Je sais comment me défendre. Je lui donnerai des coups…de sac de plage. En moins de 5 minutes, il revient. Il ferme la porte et la verrouille. Merde dans quoi me suis-je embarquée? Roméo détache sa ceinture, … ses pantalons. Pendant qu’il descend sa fermeture éclair, mon cœur veut sortir de ma poitrine. J’ai le goût de pleurer. Mais lorsqu’il entre sa main dans ses pantalons, je veux mourir et pense à ma copine qui « elle » se prélasse sagement au soleil. Il sort la main de ses pantalons et en sort une énorme, mais alors là une énorme bouteille de rhum qu’il veut m’offrir en échange d’un baiser.
C’est ça qu’on appelle un tout-inclus?