L'art du café

Mes amis le savent, ma famille le sait …j’adooore le café! Au lait, moka, capu, espresso… C’est devenu une habitude, j’écris mieux en sirotant un café, je règle mes comptes plus efficacement en buvant mon café, je réponds à mes courriels plus patiemment et je suis plus concentrée à la lecture de mon journal. Bref, j’ai l’impression que ma tasse de café me tient la main lorsque je dois affronter des tâches plus ou moins pénibles.

L’an dernier, mes amis m’ont offert pour mon anniversaire une superbe machine à espresso. Je m’en sers le week end et pendant les vacances. On dirait que je souhaite l’économiser pour qu’elle me dure plus longtemps. En fait, j’étiiiiirrrrre le plaisir que m’apporte cette nouvelle amie.

J’ai aussi reçu en cadeau pendant l’hiver un BODUM que j’utilise plus rarement, mais il est là sur l’étagère. Il est petit, mais “cute”!

Puis, suite à mes vacances au chalet de Pointe à la loutre, je me suis acheté une petite cafetière “filtre” de voyage. Il y en avait une au chalet et je trouvais que ça limitait ma consommation de café lorsque mon corps s’apparentait à un tremblement de terre. Comme dirait les français, je suis “matos” en ce qui concerne le café. Je suis bien outillée.

Il manque le café, cependant. Mon quartier regorge de cafés, de boutiques spécialisées en substance caféinée. Moi, je suis fidèle. Je me rends toujours au FOUVRAC sur Laurier. L’odeur puissante qui émane de cet endroit à chaque fois que j’y passe, m'y invite subtilement. Puis, il y a du choix. Des noms bizarres parfois, mais quel “choix”! Et finalement, c’est un excellent endroit pour faire de délicieuses découvertes et des rencontres d’amateurs de bonnes choses.

Bon, j’arrête de tourner en rond et vous annonce ce qui m’amène ici ce matin. J’ai eu des ennuis dernièrement. De graves ennuis qui m’ont presqu’empêché de dormir la nuit dernière.

Depuis quelques jours, mon café n’est pas bon! C’est stressant, car j’en ai besoin pour bien partir ma journée. Je ne peux pas toujours me rendre au café du coin en bas de pyjama. Ça casse ma routine et puis ça coûte cher un bon café sur le Plateau.

La semaine passée, je me suis acheté du café pour ma nouvelle cafetière filtre. Un café mi-corsé éthiopien acheté à La folie en vrac. Infidèle, tu seras punie me disait une petite voix. Je l’ai acheté quand même. Le lendemain matin, j’installe la petite nouvelle et fais couler mon café que j’ai pris soin de moudre moi même. Je m’installe pour le savourer et “BIARK”. Ce café est déguelasse! À moins que ce ne soit la nouvelle cafetière qui n’a pas été nettoyée correctement. Ça me surprend, je suis une maniaco-domestique. Je la referai tantôt. Là, j’ai soif de café!

Je me rabats sur la cafetière espresso. Le café a été acheté au FOUVRAC, il est déjà moulu. Ça commence bien. Je m’en sers une petite tasse. “BIARK”, encore une fois. Elle aussi a besoin d’un grand ménage?

Je cours au café du coin en gougounes roses (celles que je ne porte qu’à la maison). Vous voyez comme le manque de café peut me faire faire des niaiseries. Je me commande haut et fort un “grand velouté” pour apporter. Dommage, personne ne se lève dans le café. J’en ressort avec mon grand que je vais déguster en lisant le journal.

2e tâche de la journée: Nettoyer non pas UNE cafetière, mais deux! Je sors le vinaigre, prépare la solution spéciale et fais ma job. J’hésite à me faire un café. J’ai peur! Ça ira à demain matin.

Le lendemain matin (Ça sent encore le vinaigre), j’essaie précautionneusement la petite filtre. “Basta!” Encore du dégueux qui s’écoule de la machine. Ça doit être le café. Il n’est plus bon. Pourtant, il sent merveilleusement bon! Je la mets de côté et tente ma chance avec la “grande” espresso. Même chose, le liquide est amer, acre, saumâtre. Ce matin, le coeur me lève.

Je me dis que mon BODUM fera l’affaire. Ça ne peut pas être encrassé un BODUM? Il me semble. Je prends le café africain que je mouds avec amour, le place dans le petit “cute”. TAB…NAK! Ça goûte mauvais!

Je suis découragée. J’ai tout ce qu’il faut pour faire du bon café et je n’y arrive pas. Il y a des choses pires que ça dans la vie me direz-vous, mais en ce moment (je suis en vacances), la succulente douceur caféinée, c’est ce qui me préoccupe.

Bon, c’est l’heure d’aller faire mon cardio. Ça ne me tente pas du tout. On est dimanche après tout. Il faut que j’y aille quand même. Je me fais le truc de la carotte. Je me promets un bon café de chez Montréal Café en échange d’une heure de cardio. J’accepte!

Je marche, je cours, je sue, j’ai soif! Après une heure, je ne fais pas qu’un arrêt, mais deux. Premier arrêt: Au FOUVRAC, et j’achète du café pour cafetière filtre. J’en profite pour jaser “café” avec la commis. Elle me dit qu’il ne faut pas garder le café au congélo. Ah, bon? Il faut le mettre dans un contenant hermétique à l’abri de la lumière sinon, il goûtera pas bon.:) Je l’écoute religieusement (on est dimanche!) Je veux tellement résoudre mon problème. Je pense avoir la clé de l’énigme. “Fini, le congélo, vive le pot sur la tablette!

SECUNDO: Je passe prendre mon “grand velouté” et rentre chez moi gaiement. Je jette le café africain et me garde une petite gêne pour celui à espresso qui m’a coûté la peau des fesses. J’aime pas le gaspillage. Au pire, je le jetterai lors de la journée des ordures. J’ai le temps d’ici là de trouver une solution.

Comme j’ai assez pris de café, je me dis que l’expérience ira à demain matin. Je ne sais pas pourquoi, mais je repousse ce moment. Peut-être tannée d’avoir l’air d’une nounoune? Depuis 7 ans sul Plateau et avoir des problèmes de caféine. Pas chic!

Le soir avant de m’endormir, je me questionne. Ouin, la cafetière espresso, si je ne l’avais pas assez bien entretenue? La petite filtre, peut-être que c’était un retour au magasin? Le Bodum, c’est quoi son problème? Zzzzzzzz!

Ce matin, Oh yessssssss! On fait du café! Je vais y aller à la “moumoune”. Je commence avec le Bodum. J’utilise le café acheté hier. Je l’avais placé dans un joli pot hermétique blanc. Je lui laisse du temps. Il infuse tout doucement, pendant que je prie (on est pu dimanche, mais bon!).

Je le verse avec tendresse. Je lui choisis même la plus belle tasse de l’armoire. Je lui parle quasiment. Une chance que personne ne me voit, une belle épaisse en manque d’excitation!

Je lui verse quelques gouttes de lait comme à toutes les fois. Devinez ce qui se passe. Il y a des petits “mottons” blancs qui remontent à la surface. “BIARK, TAB…NAK, BASTA…!

C’était pas le café le problème, c’était le lait qui était sûr, pourtant, il n’était pas passé date. Ça m’apprendra d’acheter du lait écrémé chez Chevrefils!

En passant, j’ai bu 2 cafés en écrivant ce texte. La petite cafetière limitative de café, c’est d’la frime.

Bonne journée!

Commentaires

  1. Ma chère Nath.
    Nous on garde toujours notre café au congélo et il est parfait.
    Le lait par contre... un litre bon jusqu'au 20 et plein de grumots le 10!
    Donc on doit vivre de café... sans lait.
    Merci pour tes blogues.
    Bisous.
    Robert

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  2. Nathalie j'ai réussi!
    Je peux enfin écrire des commentaires sur ton blogue!!!
    Robert xx

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